Remettre son alimentation en perspective avec le défi vegan

Quand on s’est lancées dans le défi vegan, j’étais plus que prête et un peu trop confiante. Moi qui ai toujours eu une relation complexe avec la nourriture (hyperphagie, pas toujours les bons choix et les bonnes quantités, prise de poids facilement, etc.), je m’attendais à arriver à changer mon alimentation en un claquement de doigts. Quel mur j’ai frappé !

Semaine 1
Tout va bien. C’est un peu comme un jeu. Trouver de nouvelles recettes, trouver de nouveaux produits, avoir un défi, etc. Rien à déclarer à part la complexité de manger à l’extérieur de chez soi avec un régime végétalien. Peu, pour ne pas dire pratiquement aucun restaurant n’offre des options 100 % vegan (à moins d’aller dans un restaurant spécialisé en ce genre de régime alimentaire).

Semaines 2 et 3
Ça va… Le fromage, la crème glacée, les œufs, le poisson et le sucre (que j’ai aussi coupés à moitié) me manquent terriblement. Mon corps semble entrer dans une phase de détox et, comme une addict, je commence à ressentir les effets du sevrage. J’ai triché, je l’avoue, et j’ai consommé ces produits interdits durant le défi. Me suis-je sentie mieux après en avoir mangé ? Pas vraiment dois-je vous avouer.

Semaine 4
Tout comme lors des semaines 2 et 3, j’ai l’impression de passer à côté de ce plaisir que j’ai de manger. Je manque d’inspiration et je suis tannée. Je triche aussi, mais bon. Je me dis que ce défi aura tout de même eu un impact sur mon alimentation en général.

Mes conclusions
Je ne suis pas une personne qui réagit bien aux changements extrêmes. Me dire que je vais aller au gym tous les jours se termine en « plus du tout ». Arrêter de manger du sucre se termine en rage interminable, etc. Je dois avouer que le régime végétalien a eu un impact positif sur mon bien-être général. Je me sentais moins enflée, plus énergique et plus « légère ». J’ai réalisé que les produits laitiers et moi, c’est un peu un amour impossible. J’ai réalisé que je mangeais de trop grosses portions de viande et de féculents comparativement aux légumes. J’ai réalisé que j’avais moins de crises d’hyperphagie et que, si j’en avais, j’étais davantage tentée à manger des poivrons avec du hummus plutôt que des biscuits ou un sac de chips. Ce fut un changement trop radical pour que j’apprécie à fond l’expérience, mais, en fin de compte, elle a eu et aura un impact positif sur mon mode de vie et mon alimentation. Je vais diminuer au minimum ma consommation de viande et manger des repas végétariens le plus souvent possible. Je ne crois pas être capable de couper tous ces produits animaux du jour au lendemain. Peut-être à long terme ? On s’en reparle !

Être végétalien demande du temps et de l’information. Renseignez-vous et posez des questions à des gens qui optent pour ce style de vie !

 

Photos par Unplash via Pixabay

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Roseline GM

Course à pied, santé mentale, vin et café

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