Des papillons et du grand cinéma : une fin parfaite

Rafraichissant, c’est ce que Des papillons et de la gravité était. Est-ce que sa suite « surprise » Des papillons et du grand cinéma le serait tout autant? Je vous confirme que oui! L’histoire à l’eau de cactus, le contraire d’une histoire à l’eau de rose, continue de plus belle.

À la fin du tome 1, notre Frédégonde Hautcoeur préférée nous laissait en plan avec une multitude de questionnements pour aller en voyage. Dans ce second tome, qu’en est-il? Difficile de savoir… parce que même lorsque l’on croit avoir une réponse à nos questions, Alexandra Larochelle réussit à nous surprendre de plus belle.

« Je savais qu’y en aurait pas de facile, mais je pensais jamais me retrouver à l’aéroport avec pas de billet pour me demander qui choisir entre les deux gars de mes rêves. La stabilité à Lyon ou l’aventure à Varsovie? C’est pas dilemmable, un dilemme de même, fait que ça serait sûrement beaucoup plus sage de choker pis d’aller genre… à Londres. Comme le dit le vieil adage que je viens d’inventer : tous les chemins mènent à l’amour, pis toutes les réponses se trouvent à Londres.

T’as-tu envie d’une histoire de voyage à l’eau de rose? Ben, t’en auras pas. Mon cactus s’est pas full assoupli avec le temps.

Je te sers un verre? »

Si Des papillons et de la gravité était succulent, Des papillons et du cinéma est du bonbon!  On y retrouve la plume rythmée et pleine de nuances à laquelle Alexandra Larochelle nous a habitués. Son sens du punch est encore plus à point.

Crédit : Alexe Philibert

J’ai dévoré ce livre en très peu de temps. La lecture est fluide, les pages se tournent d’elles-mêmes et on en prendrait encore. L’auteure anticipe à la perfection les questions qu’on se pose au cours de la lecture et y répond quasi instantanément grâce à Frédégonde. Le lien qu’Alexandra a réussi à tisser entre le personnage principal de cette histoire et le lecteur est exceptionnel.

J’aime énormément la nuance dans l’écriture au sujet des sentiments; combien ils peuvent être compliqués et que parfois, vaut mieux ne pas se poser trop de questions. Mademoiselle Hautcoeur passe par une panoplie de papillons et cela illustre de belle façon toutes les émotions (parfois contradictoires) que nous pouvons ressentir en amour.

Des papillons et du grand cinéma est le dernier tome de la série (snif). Il s’agit d’une fin parfaite et ouverte qui permet au lecteur de se faire sa propre idée pour la suite des choses. Si l’aventure de Frédégonde s’arrête ici, celle d’Alexandra Larochelle ne fait que continuer sur son envolée.

 

Sans blague, je rêve de voir cette duologie au cinéma. Sortez le popcorn!

 Alors qui croyez-vous que Frédégonde a choisi? Christo ou Kendrix?

P.S. Ceci est mon tout dernier texte pour Boucle Magazine. Ce fût un plaisir de créer ce projet et d’y écrire durant toutes ces années, mais il est temps pour moi de voler vers d’autres projets. Merci d’être ce que vous êtes et de continuer à suivre cette folle aventure. De mon côté, de beaux défis se dressent devant moi et si vous désirez garder un œil sur mes critiques littéraires, suivez-moi sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer. (Pour me suivre FB + Twitter + Instagram + Snapchat : @AlexePhilibert!)

  • Titre : Des papillons et du grand cinéma
  • Verdict: Boucle Excellent
  • Note: 9/10
  • Genre: Roman jeune adulte
  • Traduit par : N/A
  • Auteur : Alexandra Larochelle
  • Éditions : Libre Expression
  • Publication: Octobre 2016
  • Collection: N/A
  • Prix: Papier 22,95 $ | Numérique (ePub) 11,99$

Légende: Médiocre – 1 à 3 | Bof-Passable – 4 à 5 | Bon 6 à 7 | Excellent 8 à 9.9 | Parfait – 10

 

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Alexandra Philibert

Hyperactive du projet, Alexandra est une amoureuse des mots, du sport et de la musique country. Un contraste sur deux pattes que vous retrouverez le nez dans un livre ou probablement perdue à Nashville.

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