C’est la faute…à Luc Gélinas

2013-11-21-01-41-40-IMG_0106 (1)La plupart des petits garçons rêvent de la LNH, malgré les faibles probabilités d’y parvenir, toutefois ça ne veut pas dire que c’est impossible! Vous n’avez qu’à regarder les Kristopher Letang, David Perron et Corey Crawford de ce monde, ou lire la série C’est la faute à… de Luc Gélinas pour entrer dans les coulisses de l’ascension vers cette ligue, mais surtout entrer dans le monde du hockey junior.

De prime abord, on s’entend que cette série où l’on suit le jeune Félix Riopel (pas reposant du tout), est purement fictive.  De par son parcours comme journaliste sportif, il a été possible pour Luc Gélinas d’écrire une série de cinq tomes le plus collés possible à la réalité. De cette façon, il ne donne aucun faux espoir à un jeune qui serait tenté par l’aventure, mais lui offre plutôt un regard réaliste sur tous les efforts à faire.

Au sein de C’est la faute d’Ovechkin, premier tome de la série, on fait la connaissance de Félix Riopel, pas le plus grand de la bande, mais définitivement un p’tit jeune très talentueux avec un caractère qui pourrait bien le mener loin. On entre dans son univers où se trouvent un meilleur ami, une soeur pas mal «gossante» à ses yeux, une petite amie de rêve, un père absent et une mère protectrice. Du repêchage de la LHJMQ, au camp d’entraînement, Félix Riopel passera par toute une gamme d’émotions pour tenter de faire sa place dans le monde du hockey.

Source : La Presse
Source : La Presse

J’ai toujours aimé l’écriture de Gélinas, dans ses articles sportifs, mais j’avais peur qu’en format roman ce ne soit pas la même chose. Heureusement, la plume de Luc Gélinas s’est adaptée au roman, et au public jeunesse, tout en gardant sa saveur. Le rythme de lecture est adéquat à l’histoire, les phrases sont en grande partie courtes et nous laissent découvrir peu à peu les multiples facettes que possède le personnage. Tout autant que le format qui me semble parfait pour accrocher les jeunes à la lecture.

Toutefois, ce premier tome comporte quelques défauts. Riopel est un p’tit détestable. Un peu trop parfois même. On sait que plusieurs joueurs de hockey peuvent avoir ce trait de caractère que l’on appelle de l’arrogance. Ce qui n’est pas mauvais dans un sens pour «foncer dans le tas», par contre, en littérature lorsque l’ont en met un peu trop, on caricature le personnage. Ce côté a failli me faire décrocher après quelques chapitres seulement, mais après une petite pause salutaire, je n’ai pas été déçue de l’évolution de Félix Riopel.

Il garde son côté arrogant, mais il arrive à le doser un peu plus, ce qui aide beaucoup à lecture. Sincèrement, sans cette caractéristique, j’aurais sans doute terminé la lecture plus rapidement et donné un 7.5 sur 10. Malheureusement, C’est la faute à Ovechkin s’en tire avec un 6.7.  Rassurez-vous, ce n’est pas ce qui m’empêchera de continuer la série.

C’est la faute à… est une série qui a comblé un vide dans la littérature jeunesse. Elle tire son épingle du jeu avec un thème qui rejoint beaucoup de lecteurs, petits et grands. Après tout, le hockey, c’est notre sport national non?

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Légende: Médiocre – 1 à 3 | Bof-Passable – 4 à 5 | Bon 6 à 7 | Excellent 8 à 9.9 | Parfait – 10

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Alexandra Philibert

Hyperactive du projet, Alexandra est une amoureuse des mots, du sport et de la musique country. Un contraste sur deux pattes que vous retrouverez le nez dans un livre ou probablement perdue à Nashville.

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