Hommes à parier T.3 : Plus ça change, plus c’est pareil

Après un pari qui les a menées à se venger de Philippe Paradis, l’homme infidèle dont Ève et Mylène sont toutes deux tomber amoureuses, celles-ci sont fins prêtes pour une bonne thérapie de groupe grâce à Rod, homme rencontré dans un avion quelque part entre Montréal et New York. Hommes à parier, la thérapie, un troisième tome à l’image de la série : moyen.

[Hommes à parier, le pari]
[Hommes à parier, la vengeance]

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La série a débuté par un pari entre Ève et Mylène afin de quitter le confort de leurs habitudes. Ève s’est séparée d’un mari avec qui elle ne partageait plus rien, sauf des enfants, et Mylène a décidé de faire confiance aux hommes et d’ouvrir son cœur à l’un deux. Chacune d’elle pensait bien avoir remporté le pari… pour finalement apprendre qu’elles se partageaient le même homme. Humiliées, les deux amies ont ensuite décidé de se faire vengeance en pariant de nouveau. La plus grande vengeance donnerait les plus grands honneurs à son instigatrice. La vengeance complétée, il est temps de faire la thérapie, thérapie suggérée par le fameux et intriguant Rod.

Hommes à parier : La thérapie est un résumé parfait de la série entière. C’est-à-dire une aventure cacophonique et caricaturale, voire exagérée,  qui vous soutirera quelques rires, mais sans aucune grande émotion.

Le filon exploité par les deux auteures, Marie-Claude Martel et Anik Lessard, tient la route du premier au dernier mot. Un fil conducteur respecté à la lettre. Point positif, l’écart d’écriture que l’on observait dans le deuxième tome se sent beaucoup moins dans celui-ci et aide le rythme de lecture.

La thérapie se lit plus rapidement que La vengeance, mais il confirme le peu de nuances des personnages. Les aventures rocambolesques des deux filles sont drôles, parfois stéréotypées, parfois exagérées, mais elles réussissent à nous faire rire… ou à nous exaspérer. C’est soit l’un ou l’autre.

Un bon pourcentage du livre est dédié à la thérapie de groupe suivie par les deux héroïnes. Ces ateliers amènent des moments très cocasses où vous apprendrez à aimer Madeleine. Par contre, la multitude de personnages dont regorge l’histoire, bien qu’ils soient vus et décrits par les deux narratrices, crée beaucoup de désordre et rend la lecture laborieuse à plusieurs reprises. Une cacophonie s’installe rapidement et le lecteur à l’impression de suivre lui-même la thérapie plutôt que le cheminement d’Ève et Mylène.

On observe quelques moments de répits lorsqu’Ève se chamaille avec Simon et la présence envahissante de son ex, qu’elle surnomme chose, ainsi qu’avec Mylène et son incapacité à faire confiance à Rémy, souvent à l’extérieur pour le travail. Ces instants ne sont toutefois pas de tout repos, parce qu’avouons-le nous, Ève et Mylène ne le sont pas vraiment.

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Hommes à parier, la thérapie n’amène rien de nouveau. Un sentiment de déjà-vu, des personnages sans nuances et du caricatural. Si vous cherchez une lecture légère pour vous déconnecter le cerveau, ce serait un bon choix ; si vous aimez les histoires composées de personnages nuancés, passez votre chemin.

Une série très moyenne. Next.

Verdict : Boucle Passable

Note : 5/10

Parution: Mars 2015

Genre : Chick-lit, livre québécois

Éditions :  Libre Expression

Collection: Hommes à parier

Prix:  Papier 27,95 $ | Numérique (ePub) 16,99$ 

Légende: Médiocre – 1 à 3 | Bof-Passable – 4 à 5 | Bon 6 à 7 | Excellent 8 à 9.9 | Parfait – 10

  • Toutes les photos proviennent du Facebook officiel de la série Hommes à parier
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Alexandra Philibert

Hyperactive du projet, Alexandra est une amoureuse des mots, du sport et de la musique country. Un contraste sur deux pattes que vous retrouverez le nez dans un livre ou probablement perdue à Nashville.

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