J’aurais jamais pensé que…

Il y a quelques temps, je suis tombée sur un billet d’une autre mère qui écrit le blogue Montée de lait. Premièrement, inscris-toi à son blogue tout de suite et deuxièmement, lis ce billet qui m’a littéralement fait pleurer de rire.

Contrairement à elle qui avait accumulé les « on-ne-m’avait-pas-dit-que », moi, j’ai réalisé que j’avais accumulé les « j’aurais-jamais-pensé-que ». Alors, les voici écrits pour toi par moi mon top 5 de « J’aurais-jamais-pensé-que ».

 1- Que je deviendrais obsédée par les crottes de nez de mon bébé.

Un bébé, ça se mouche pas. Réalises-tu ce que ça veut dire? Un bébé ça se mouche pas, mais ça pogne le rhume pareil par exemple.

Une crotte de nez bloque la respiration de mon bébé pis je me prépare au combat plus agressivement que quand je joue à Risk. Y’a rien que j’ai pas essayé : mouche-bébé électrique, mouche-bébé que t’aspire, salinex en quantité industrielle, l’ongle de mon petit doigt, une pince à cils, tout! Pis quand je réussis l’exploit d’extraire ladite crotte indésirable, le plus grand sentiment d’accomplissement m’envahit comme si je venais de remporter le prix Nobel de l’hygiène nasale!

2- Que couper les ongles d’un bébé pouvait être aussi compliqué.

Sérieusement, je suis allée à l’université, j’ai quand même de l’expérience dans la vie, mais couper les ongles d’un bébé, non, j’abandonne. Premièrement, tu fais jamais ça quand il est réveillé, c’est comme essayer de calmer la fille dans l’Exorciste, deuxièmement, même quand il dort il faut que tu choisisses entre limer/couper pis faire saigner/ronger les ongles de ton bébé.

Le pire c’est que tu peux même pas dire : fuck off on le fera plus tard parce que les ongles d’un bébé qui te rentrent dans la peau, c’est comme des couteaux de Schroumpfs qui te lacèrent la patience une cellule à la fois.

3- Que je développerais des habiletés aussi inusités que remarquables.

Ici, je parle du fait que, la nuit, quand bébé dort (ce qui arrive trop peu souvent), tu ne veux pas le réveiller, alors j’ai développé le talent de me déplacer dans mon appart sans produire aucun son. AUCUN. Je sais exactement quel bout de plancher craque, quelle porte grince et à quel angle il faut que je l’ouvre pour ne produire aucun son.

Pis une fois rendue sur la toilette (pourquoi je me réveillerais la nuit d’abord???) je sais précisément me placer de manière à ce que mon pipi coule sur le bord intérieur de la toilette sans émettre. AUCUN. SON.

Je suis une ninja!

4- Que mes seins me trahiraient.

J’ai toujours eu une bonne relation avec mes seins, mais le jour où ENFIN mon bébé a décidé de dormir plus longtemps que 3 heures en ligne! Ce jour que j’avais attendu des heures de temps à avoir le cerveau délavé, à force de jouer à des jeux poches sur le iPad pour me tenir réveillée jour et nuit, je me suis fait poignarder dans le dos par mes propres seins!

Au lieu de sombrer dans un sommeil profond, mes seins m’ont tenu réveillée dans une douleur insoutenable avoisinant celle d’une explosion de mes glandes mammaires qui se répète à l’infini. Tout ça parce que mes seins ont pas été capable de gérer la baisse soudaine de la demande pendant quelques heures faque pour se venger, ils m’ont empêché de dormir quand j’aurais pu.

I will remember.

5- Choisir entre aller à la toilette ou manger.

Que bébé s’amuse, sourit ou joue, c’est impossible pour moi de m’éloigner plus que 2 minutes sinon c’est la crise comme seule Anne Dorval sait le faire sur les plateaux de télé française.

Donc à chaque fois que je m’éloigne, c’est une course contre la montre et je ne peux que combler un seul de mes besoins à la fois : faire pipi ou manger!

D’un autre côté, j’ajouterais que j’aurais jamais pensé que je ressentirais autant d’amour pour des petits êtres sortis tout droit de mon ventre faque on est quittes.

Mère Rebelle

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*Crédits photo pour l’image de l’article : Annie Savage

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