Une édition Pop Montréal… douce-amère.

Source : Labibleurbaine.com
Source : Labibleurbaine.com

Je pourrais justifier le délai considérable avant la publication de mon article sur Pop Montréal en disant quelque chose comme « mieux vaut tard que jamais ». Mais le fait est que je ne savais pas vraiment comment raconter mon expérience « popmontréalaise », par quel angle aborder le fait que j’ai été un peu… déçue? Comprenez-moi bien! Il y avait du choix en masse, de tout pour tous les goûts, des groupes de partout, etc. Là n’est pas le problème. Je dirais que ledit problème se cache dans le débalancement. Les GROS noms dans les GRANDES salles et les artistes peu connus dans les petites salles. Ça, il en va de la logique même. Mais est-ce que Montréal s’arrache un public devenu trop mince pour pouvoir combler toutes ces salles simultanément? Parce que les shows que j’ai vus dans des espaces plus restreints (comme le Divan Orange ou le Quai des Brumes) étaient pratiquement désertés. Ça en était malaisant.

Bref, voici mon Top 3 réussites et mon Top 3 malaises popmontréalais!

RÉUSSITES

1. Ohara 
J’ai vraiment un girlcrush intense sur Ohara Hale, cette femme énigmatique qui dégage tant d’énergie. Qu’elle joue seule ou accompagnée m’importe peu (même si je trouve personnellement qu’elle gagne à jouer seule), je la trouve envoûtante. La musique d’Ohara est sombre et poignante, vulnérable mais forte. C’est un beau paradoxe.

À écouter ICI.

Fait cocasse: Ohara Hale est aussi illustratrice, et je CAPOTE sur son livre pour enfant « L’ABC de monsieur pizza », publié aux éditions de la Courte Échelle.

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Source : Archambault.ca

2. The Wooden Sky
Je venais de les découvrir et de déclarer que leur album « Let’s be ready » serait celui qui me servirait de trame sonore quotidienne durant l’automne… et je n’ai pas été déçue! Les membres du groupe étaient beaux, bons, et très amicaux! Prendre le temps d’être chaleureux avec le public, même quand tu n’as que 40 minutes pour faire ton show, c’est précieux. 

À écouter ici.

3. La Foire du vinyle & Puces Pop
Incontournables événements en parallèle avec Pop Montréal, les éditions de cette année étaient très réussies! J’ai pu faire le plein de vinyles à 1 dollar (!!!) avec des classiques comme David Bowie et les Rolling Stones (et des moins classiques, comme la trame sonore d’Orange Mécanique) à la Foire du Vinyle. Et j’ai pu commencer ma liste de cadeaux de Noël à Puces Pop. Parce qu’acheter local et artisanal, c’est bon pour la conscience en plus d’être original (et je rime, mesdames et messieurs)!

MALAISES

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Source : Popmontreal.com

1. Le cambriolage à Puces Pop
Là, je me retiens TRÈS FORT pour ne pas sacrer. Parce que, maudit, ÇA NE SE FAIT PAS. Vous en avez probablement entendu parler, mais quelqu’un (ou plusieurs personnes) s’est introduit nuitamment dans l’église où avait lieu le marché pour VOLER plusieurs milliers de dollars de marchandise aux artisans. Il faut vraiment avoir AUCUNE CONSCIENCE pour PREMIÈREMENT entrer par effraction dans une ÉGLISE, et DEUXIÈMEMENT voler des ARTISANS qui créent de belles choses de leurs blanches mains et à la sueur de leurs fronts. C’EST NON.

2. Le sacro-saint respect  de l’horaire
La grande majorité des spectacles avaient quelques artistes qui se suivaient au programme, et qui devaient respecter des plages horaires serrées d’environ 45 minutes. Comprenez-moi, je suis un peu OCD, et mon signe astro, c’est VIERGE… Sérieusement, j’aurais préféré des shows un peu décalés avec plus d’âme que des shows tricotés serrés où l’on voyait que les artistes étaient pressés, et où la sonorisation était mal adaptée.

3. Le manque de curiosité des Montréalais
Comme stipulé au début de mon texte, je trouve que les Montréalais ont manqué de curiosité. Oui, c’est ben l’fun d’aller voir Adam Cohen et The Unicorns, mais Pop Montréal devrait aussi être l’événement par excellence pour découvrir de nouveaux artistes. Les billets ne sont vraiment pas dispendieux. il y a toutes sortes de styles de musique, des spectacles à toutes les heures et ce, à partir de très tôt dans la journée. Hors, la plupart des petits shows étaient désertés, et je trouve ça triste.

Suis-je la seule à qui Pop Montréal a laissé un goût doux-amer dans la bouche?
Qu’avez-vous préféré du festival cette année?

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Mélanie Galipeau

Rédactrice, gestionnaire de communauté, entrepreneure et intervenante sociale engagée. Addict du Web et fascinée par le concept de groupe. She's a dreamer. Elle aime les fleurs, les cupcakes et dormir. Quand elle ne dort pas, elle est constamment à la recherche d'instants de zénitude et de bonheur.

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