The Killing: mon obsession télévisuelle

Certaines séries télévisées sont si captivantes qu’elles nous rendent carrément asociales. The Killing, une série que j’ai regardée avec ferveur dans les deux dernières semaines, est de celles-là. Je suis tombée sur la première saison un peu par hasard et  je l’ai achetée par intuition, ayant à peine entendu le nom de la série. Pourtant, j’ai eu raison de suivre mon flair!

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The Killing, c’est une série policière américaine. Dans  le premier épisode, une jeune fille de 17 ans, Rosie Larsen, disparait et est retrouvée morte dans une voiture. Les saisons un et deux seront alors consacrées à l’enquête touffue entourant ce meurtre. Les saisons trois et quatre se consacrent à d’autres enquêtes. Les policiers Sarah Linden et Stephen Holder deviendront donc partenaires dans ces recherches complexes de la vérité. Sarah est  une mère monoparentale d’un adolescent  de 13 ans  pour qui le travail prend souvent beaucoup d’espace dans sa vie. Stephen est un homme immature qui vient tout juste d’arriver à Seattle et connait peu les enquêtes pour meurtres. Ensemble, ils forment un duo improbable, mais efficace.

Plusieurs autres personnages sont évidemment présents dans cette série. La famille de la victime, entre autres. Ses parents, Mitch et Stan, voient leur quotidien et leur vie entière remise en question suite à ce drame. Ils tenteront tant bien que mal de garder une certaine stabilité pour leurs deux garçons avec l’aide de Terry, la soeur de Mitch. En parallèle de cette histoire policière, nous suivons également la campagne électorale pour la mairie de Seattle. Le candidat Darren Richmond multiplie les tactiques en compagnie de ses conseillers pour gagner cette course. Au début, le lien entre ces deux histoires est plutôt difficile à cerner, mais peu à peu, elles s’entremêlent pour apporter davantage de suspense.

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Cette série policière se distingue par son abondance de détails et d’intrigues. Comme plusieurs épisodes sont consacrés à une même enquête, la série permet de bien connaître chacun des personnages.  L’intrigue psychologique est aussi importante que l’enquête policière.  Chaque épisode laisse filtrer de plus en plus d’informations quant à la nuit du meurtre tout en gardant le spectateur en haleine quant à d’autres mystères. Tous les acteurs incarnent magnifiquement leur rôle et des personnalités de toutes sortes se côtoient au sein de ce récit. J’ai particulièrement aimé le souci du réalisme apporté à l’histoire. Par exemple, l’enquêtrice Sarah qui travaille sans relâche sur ce dossier, est toujours habillée de manière très simple et a un look naturel qui concorde bien avec son emploi du temps. Montrer un personnage de femme hyper maquillée et bien vêtue aurait été peu crédible.

The Killing capte le spectateur par son scénario habile et non par des effusions de sang et une violence superflue. Quoique certaines images peuvent parfois être dérangeantes,  cette série ne montre que le nécessaire et peut ainsi être visionnée par des personnes peureuses comme moi! Seul minuscule détail dérangeant selon moi: la météo abusivement maussade tout au long de la série.  Pour ajouter à l’effet dramatique, il fait toujours gris ou il y a des averses torrentielles dans tous les épisodes. C’est un détail qui m’a paru manquer de réalisme, mais je comprends que cela concorde plus avec l’atmosphère lourde de l’émission.

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Bref, si vous aimez les séries policières et les suspenses, The Killing est pour vous!

Seule la première saison est disponible en DVD au Québec. Il est toutefois possible de regarder les prochaines saisons sur Netflix et de les trouver sur Amazon ou iTunes avec un peu de recherche.

Les photos intégrées dans l’article proviennent du site web du réseau AMC.

Amélie Lacroix Maccabée

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Amélie Lacroix Maccabée

Bibliophile, créative et curieuse. Hypersensible se réfugiant dans les mots et les arts. Gamine dans l'âme et accro au sucre. Intéressée par la cause féministe, environnementale et par la diversité sexuelle et culturelle dans les médias et la littérature.

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