21 robes : Un blogue en papier

Après avoir perdu son emploi, que faire? Lancer un blogue? Pourquoi pas! C’est ce que Lindsay Jacques-Dubé, attachée politique libérale, a fait au lendemain de la victoire du Parti québécois le 4 septembre 2012. Et ce blogue, il est devenu un livre.

https://www.infodimanche.com/actualites/culture/105090/lindsay-jacques-dube-21-robes-et-1-roman
Source: Infodimanche.com

Avouez que le titre 21 robes : les robes ont toutes une histoire vous rappelle vaguement le film 27 robes avec Katherine Heigl (du temps qu’elle avait encore une carrière). Mais tout ce qu’ils ont en commun est un titre vaguement semblable et le prétexte des robes pour raconter une histoire.

Parce que tout ce que j’ai l’impression de lire, c’est un blogue et non un livre. C’est un blogue qui a été imprimé, un blogue en version papier. L’auteure fait référence à un livre, dans ce récit autobiographique, mais il est parfois difficile de dire si elle fait référence à celui que l’on a entre les mains ou un autre en parallèle. Le genre de détails qui vont de soit dans un blogue, mais qui auraient dû être modifiés dans un format manuscrit.

Les histoires que raconte Lindsay Jacques-Dubé sont intéressantes, parfois loufoques, tantôt nostalgique et tristes. Mais les robes passent en dernier. Bon, clairement, il s’agit d’un prétexte pour raconter des histoires comme mentionné plus haut. C’est vrai, mais les robes sont tellement secondaires qu’à peine 3 à 4 lignes y sont accordées par chapitre. Si ce n’est pas moins. On ne se sent pas enveloppé par les robes, et on peine parfois à se les imaginer.

https://www.lavantage.qc.ca/media/photos/unis/2017/11/10/2013-11-10-09-39-50-Lindsay%20Jacques-Dub%C3%A9%20web.jpg
Source: Lavantage.qc.ca

La narration est au « je », obligatoire dans ce type d’ouvrage autobiographique. Lindsay fait référence à une thérapie par l’écriture lorsqu’elle en parle, et c’est exactement ça. Sans être un mauvais livre, les gens pourraient tout aussi bien lire son blogue Les petites robes, qu’ils auraient le même résultat.

La presse avait proclamé que l’écriture de Lindsay Jacques-Dubé se comparait à celle d’Helen Fielding, auteure du Journal de Bridget Jones. Je suis plus ou moins certaine de ceci. Est-ce que l’on retrouve de l’humour dans l’écriture de 21 robes? Assurément, mais la comparaison est plutôt boiteuse, voire même inexpliquée. On n’y retrouve pas le même rythme, ni le même style.

Si vous ne voulez pas lire le blogue en entier sur le Web, achetez le livre, sinon lisez le blogue ou louez à la bibliothèque.

Sortir vide d’une lecture, c’est un peu plate.

Verdict : Boucle très moyen

Note :  6.5/10

Genre : Autobiographique, récit, anecdotes, chick-lit

Éditions : Recto-Verso

Prix :  24,95 $ (Papier) 18,99 $ (Numérique)

Twitter : @AlexePhilibert

Pinterest : @HockeyMiss23

Logo officiel du blogue Les petite robes
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Alexandra Philibert

Hyperactive du projet, Alexandra est une amoureuse des mots, du sport et de la musique country. Un contraste sur deux pattes que vous retrouverez le nez dans un livre ou probablement perdue à Nashville.

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