«Parler de maladie mentale pour que cesse l’aliénation nationale» Loco Locass

Dans le cadre de la Semaine nationale de la santé mentale qui a débuté ce lundi 6 mai, ma collègue Mélanie vous présentait la campagne de sensibilisation dont le thème cette année est «Tu es formidable, le sais-tu?». Puisque la semaine se termine dans 3 jours seulement, je me suis dite qu’un petit remember, ça nous ferait pas de tort. En musique, c’est encore mieux. Voici mes artistes coup de coeur dont le courage et l’implication pour la cause se méritent mon respect.

Stefie Shock

Stefie est porte-parole de l’organisme Revivre, une association québécoise offrant un soutien aux personnes qui souffrent de troubles anxieux, dépressifs ou bipolaires. Depuis un peu plus de 20 ans, l’interprète apprend à gérer ses troubles anxieux. Pour lui, en parler a permis d’obtenir le support nécessaire et il incite les gens à faire de même afin d’enrayer les tabous.

Mara TremblayMara Tremblay

En 2010, suite à un épuisement professionnel, la chanteuse prend une pause de la scène et décide de consulter. Aujourd’hui, elle parle ouvertement de son diagnostic de bipolaritéJe vous laisse avec la pièce Les Aurores où je la trouve radieuse et pimpante. La lumière irradie sa beauté.

Biz de Loco LocassSource: www.bonnalliebrodeur.com

Biz a souffert d’une dépression à la naissance de son fils, qu’il ne tient aucunement responsable par ailleurs, mais dont la paternité lui a inspiré le roman Dérives. Je vous le recommande vivement. Il ne contient que 96 pages. L’histoire est construite en deux temps: le marais (allégorie de la dépression) et la réalité (les épisodes du quotidien parsemés d’impatience, de colère et d’abattement). Pourtant, malgré ce mal qui l’accable et cette paralysie de l’âme, on perçoit tout l’amour qui le lie à son fils. Dérives aborde l’incompréhension que génère le gouffre de la dépression, ce mal qui est venu à bout de Dédé Fortin. Dérives, c’est aussi un clin d’oeil à cet artiste tourmenté, tout comme la pièce Tous les jours de Loca Locass qui incite à parler de la maladie mentale.


Pour conclure, moi aussi j’offre mes pensées à Dédé Fortin, mais sur une note plus festive avec la pièce Julie. Je laisse l’adresse de sa Fondation: https://www.fondationdedefortin.comSource: fr.canoe.ca
https://www.youtube.com/watch?v=NAYbNSImsos

La semaine nationale de la Santé mentale tire à sa fin; les efforts, eux, se maintiennent. Consulter, en parler, partager demeurent les meilleurs moyens de demeurer la tête hors de l’eau. Ne laissez pas vos idées sombres piétiner votre estime.

Je vous rappelle le lien Internet de l’organisme Revivre.
https://www.revivre.org

Sur leur site, des fiches d’information vous permettent d’identifier les symptômes des troubles de santé mentale, mettant à votre disposition un questionnaire d’auto-évaluation.
Appelez (514) REVIVRE [738-4873].

Moi, je vous le dis: VOUS êtes formidables et je vous aime vraiment très fort!

Bisous

Edith Malo
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Mélanie Galipeau

Rédactrice, gestionnaire de communauté, entrepreneure et intervenante sociale engagée. Addict du Web et fascinée par le concept de groupe. She's a dreamer. Elle aime les fleurs, les cupcakes et dormir. Quand elle ne dort pas, elle est constamment à la recherche d'instants de zénitude et de bonheur.

3 réflexions au sujet de “«Parler de maladie mentale pour que cesse l’aliénation nationale» Loco Locass”

    • Quand on sait que la dépression (ou burn-out) est l’une des principales causes d’absentéisme au travail. Ce qu’il en coûte aux entreprises pourrait être évité en prévenant d’abord. Une société en santé, est une société plus rentable. Une question d’équilibre. Par rapport aux coûts, l’aide n’est pas toujours des plus abordable. Et quand on veut se tourner vers les services gratuits offerts en CSSS, alors bonjour l’attente infinie. On a le temps de se tourmenter bien longtemps avant de recevoir l’aide nécessaire. Heureusement, beaucoup d’organismes se démènent, mais oui,vous avez raison M. Laroche, il reste encore du chemin à faire et des sommes à investir. Bonne journée!

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    • C’est une véritable honte critiquer quelque chose sans faire une analyse en profondeur. Si vous voulez parler d’argent, vous devriez regarder les budgets d’infrastructure

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