Tranche de vie

66297_10152190905830578_341999339_nMon article aurait dû être publié samedi dernier. Mais je n’ai pu l’écrire à temps. Oui, je suis en retard.

C’est que j’ai dû subir la grippe, tsé, LA grippe qui met tout le monde k-o? Celle qui engorge les hôpitaux? Ouais, celle-là.

Je ne me plaindrai pas souvent sur les difficultés d’élever un enfant seule parce que très honnêtement, en général, ça va. Bien évidemment, si j’avais pu, j’aurais voulu que mon fils ait une famille  »normale ». Mais qu’est-ce qu’une famille  »normale » de toute manière?

Alors, souvent, je trouve que ma situation comporte des avantages. Entre autres, beaucoup plus de liberté: je ne m’obstine avec personne sur les valeurs à transmettre, sur l’éducation, sur les règlements. Sur les coupes de cheveux, sur les vêtements, sur les activités. Pas d’attentes concernant l’implication de l’autre, ni de déception. Je suis seule, et je me débrouille seule. La paix.

Sauf quand je suis malade.

Et je ne parle pas de « lendemain de brosse malade », parce que dans cette situation, je ne peux blâmer personne d’autre que moi-même et que le petit n’a pas à le subir. Pas que ça arrive si souvent (vie de maman oblige), mais quand ça arrive, j’assume. Je me lève tôt quand même le matin venu, je sers les dents, je bois mon Gatorade et avale deux Advils. Et la vie continue!

Je parle de « je veux que quelqu’un prenne soin de moi » malade. Lorsque je suis assaillie par les gros frissons, cachée au fond de mon lit. À implorer ma maman de m’amener du bouillon de poulet, et de me bercer. Oui, je suis bébé.

C’est à ce moment que j’aimerais avoir quelqu’un sur qui m’appuyer pour prendre la relève. Il y a une raison du pourquoi on les fait à deux, ces petites bêtes là. Parce qu’être parent, c’est un travail à temps plein. On ne peut jamais  »caller malade ». Alors même lorsque l’on a de la difficulté à se traîner la peau, il faut jouer, sourire, cuisiner, surveiller, discipliner. Et prier qu’il n’y aura pas de bataille pour la sieste, afin que l’on puisse nous aussi se reposer.

C’est là que l’équipe formée par les deux parents est précieuse. On se donne une tape, comme lorsqu’on était gamin, et l’autre prend le relais.

Mais voilà. Je suis seule.

Et j’ai survécu! :-)

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Mélanie Galipeau

Rédactrice, gestionnaire de communauté, entrepreneure et intervenante sociale engagée. Addict du Web et fascinée par le concept de groupe. She's a dreamer. Elle aime les fleurs, les cupcakes et dormir. Quand elle ne dort pas, elle est constamment à la recherche d'instants de zénitude et de bonheur.

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