Le partage, pas toujours aussi bénéfique

Et Vlan ! Premier article de l’année 2013. J’ai en réserve tellement de sujets et de projets intéressants que je ne sais plus trop où mettre de la tête. Il y aura pleins de groupes de musiques à découvrir et de spectacles à voir ! (J’ne parle certainement pas de mon groupe à moi. Non.) J’espère ne rien omettre et vous apporter de nombreuses heures d’écoutes et de défonçage au beau milieu d’un « Mosh-pit » violent. Mais avant tout, j’aimerais faire un petit article du genre : « MISE EN GARDE », « ATTENTION! ». Tsé, le genre d’article qui ressemble à ton cours de sexualité en secondaire 1. Y’a pleins de bonne choses à voir et à écouter, mais il y a certaines choses à comprendre avant !

6a00d8341e663b53ef012876c49b60970c

Dans l’ère du web 2.0, des médias sociaux et des succès inexplicable comme Gangnam style ou Justin Bieber, le partage de la musique est une tâche devenue facile. Peut-être un peu trop. Le web pullule de site internet comme SoundCloud, Deezer, Groove Shark ou encore Pandora pour nos copains du sud. Ces sites, bien qu’ils diffèrent en concepts, nous permettent de consommer de la musique tout à fait gratuitement.

Cette caractéristique a de bons côtés. Par exemple, SoundCloud permet aux groupes de musiques émergents et amateurs de pouvoir partager sur le web leurs chansons et tout cela, gratuitement. C’est une opportunité en or, croyez-moi ! Un simple lien que vous partagez avec vos amis et hop! Tout le monde peut écouter et réécouter vos chansons. Les Beatles n’ont pas eu cette chance. Imaginez.

Mais ces sites sont une lame à doubles tranchants. Le partage constant de musique de groupes connus et moins connus peut les tuer à petits feux. On connait tous déjà l’enjeux. C’est un fléau qui ne date pas d’hier. Déjà l’industrie du disque a pris un méchant coup avec les serveurs de partage comme Kazaa et Limewire au début des années 2000. Ce n’était que le début du web 2.0, les précurseurs techno-paléolithiques du partage de l’information sous forme de musique. Aujourd’hui, le phénomène est bien installé et bien sur alarmant.

Beaucoup de gens sont satisfait par cet accès aisé aux chansons de leurs groupes préférés.

Pas moi.

Je suis peut-être dépassé et vieux jeu, mais quand j’suis en amour avec un groupe de musique… il n’y a rien de plus satisfaisant que de posséder matériellement un de leurs albums. C’est peut-être encore mes besoins de consommateurs nord-américain qui me donne si envie de posséder matériellement un objet. Dans tous les cas, elle me donne bonne conscience car je sais que je soutiens les groupes de musiques que j’écoute.

Somme toute, ces sites proposent une manière de faire découvrir les nouveaux groupes de musiques et offre des opportunités inédites aux groupes émergents. Mais ils poussent également beaucoup de consommateurs à opter pour la facilité en téléchargeant leur musique préférée. La conséquence est direct : moins d’argents dans les poches des artistes.

Morale quétaine de l’histoire: l’internet est un bon outil pour découvrir des groupes, mais pensez-y deux fois avant de télécharger un album gratuitement!

Photo of author

Mélanie Galipeau

Rédactrice, gestionnaire de communauté, entrepreneure et intervenante sociale engagée. Addict du Web et fascinée par le concept de groupe. She's a dreamer. Elle aime les fleurs, les cupcakes et dormir. Quand elle ne dort pas, elle est constamment à la recherche d'instants de zénitude et de bonheur.

Laisser un commentaire