La confiance d’un médaillé

La beauté, c’est quoi? Il faut bien se sentir dans sa peau. C’est ce que François-Louis Tremblay, patineur de vitesse, a répondu lorsque nous l’avons rencontré dans le cadre d’une association avec Bic FLEX 4, au Delta de Montréal.

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Heureux de déroger du quatre minutes habituel d’entrevues, c’est un homme souriant et sympathique qui nous a accueillis pour discuter beauté. Pour lui, cette association s’est faite par elle-même. «En tant que gars, j’ai de l’expérience avec les rasoirs. Je n’ai jamais aimé en acheter qui coutaient 30 $ pour 3 têtes. Je ne suis pas le seul, les rasoirs c’est cher. […] Le Flex 4, je l’ai trouvé efficace pour le prix, c’était exactement le produit que je me cherchais avant qu’ils m’approchent.»

Pour le patineur, ce n’est pas seulement une question de prix ou de produits, mais une question de valeurs. «Je veux m’associer avec des produits que j’aime et qui me rejoignent. Il y a des commandites plus difficiles à accepter pour diverses raisons. Avec Bic, qui possède beaucoup d’employés au Canada, c’était facile.» Il espère ainsi donner confiance aux gens.

C’est avec le concept de la «Confiance de médaillé» qu’il pense y arriver. François-Louis explique que «comme athlète [il] a comme travail de donner l’exemple à la population pour être en santé et avoir confiance en soi.» C’est donc par des conférences et des associations comme celle-ci qu’il y parviendra, croit-il.

Le sport, pour lui, c’est plus que de gagner des médailles. «Gagner des médailles, qu’est-ce que ça donne si c’est pas pour au moins motiver le monde à faire la même chose que toi? La santé, c’est la base. On sert à motiver les gens.» Si son travail consiste à se dépasser et représenter son pays, pour François-Louis, c’est aussi pour servir d’exemple.

François - Louis Tremblay - Action

Et la confiance dans tout ça?

Le patineur avouera que la confiance part d’une passion. Sa propre confiance, il l’a bâtie autour du patin de vitesse, chanceux de son propre aveu d’être tombé «pile dessus» le bon domaine et de performer tôt. Il ne croit pas au succès par obligation. «Trouvez une passion que vous aimez et c’est ça le plus important. Développez-la, si vous ne trouvez pas, tentez autre chose.» C’est le conseil qu’il donnera à tout le monde.

La confiance en soi, pour François-Louis Tremblay, «c’est pas de se convaincre, sois confiant, sois confiant, c’est de se construire autour de quelque chose qu’on aime et on peut devenir bon.» Pour lui, il faut travailler pour avoir du succès.

« La meilleure façon d’avoir du succès et d’avoir pleine confiance, c’est de s’assurer d’avoir tout fait pour pouvoir gagner dans mon sport. C’est applicable à tout ce que je fais dans ma vie. »

Pour l’athlète, ce que la plupart des gens voient comme des sacrifices n’en sont pas. Ils font partie d’un mode de vie sain qu’il désire garder. «Même quand je vais arrêter le sport, je ne me dirai pas, bonnn je peux manger de la poutine, me coucher tard. Moi j’ai grandi avec ce mode-là. De la poutine, j’en mange une fois par année au mois d’avril, je suis pas un moine non plus.» Pour lui, il ne s’agit pas d’un régime, mais bien d’une habitude de vie. Il ne connaît rien d’autre.

Ce mode de vie sain commence, selon lui, par «la base, de pas essayer de faire comme l’élite et de s’entrainer 8 h par jour, mais par 1 h avec des choses simples. Si tu n’aimes pas ça, fait le pas, tu vas te brûler, il y a tellement de choix.»  C’est aussi la vision du sport qui doit être changée dans la tête des gens. «La base du sport, faut pas que ce soit un médicament, faut que ce soit une passion, quelque chose que tu aimes faire.» Sans plaisir à le faire, le résultat n’y sera pas.

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Pour satisfaire les demandes extravagantes d’Audrey-Maude, nous avons demandé à l’athlète s’il possédait des skin suits multicolores. Accompagné d’un rire, il s’est rappelé qu’à travers les années le Canada en avait eu des bizarres, dont un tout en jaune. « Ça, c’était gênant. Une fois, on en a eu un saumon,  j’étais tellement gêné de le porter. C’est le genre de skin qui était sensé sortir rouge. À l’usine, ils l’ont fait orange pis on l’a tous lavé avant de le porter et y a tout déteint en rose saumon. C’était l’année préolympique (Turin, 2006) on voulait bien paraître. On avait tellement pas de l’air imposant avec nos skins saumon qui déteignent. Écoute, c’était quasiment difficile. On était gêné d’embarquer pour s’échauffer sur la glace. On a retourné les skins 1 semaine après. En réalité, ça c’était jamais fait avant. Mais t’sais quand les autres pays rient de toi sur la glace, c’est pas le fun. Quoi que le saumon canadien de l’ouest aurait apprécié…»

Et la beauté pour lui?

« La définition de la beauté, c’est définitivement en premier ce que la personne dégage. Si elle est bien en elle, quelqu’un de vrai. T’sais quelqu’un de physiquement très beau et que tu regardes et que tu lui parles et y a aucune personnalité qui sort de là, pour moi la vision de la personne va changer beaucoup. Ça sonne cliché, mais en réalité c’est juste tellement un turn off quand la personne a rien à dire. Le mieux c’est d’avoir les deux. C’est sûr qu’on cherche quelqu’un de joli, mais qui en même temps a de la personnalité. La personnalité prime toujours à la fin. Sinon tu passes vite à travers. »

François-Louis se concentrera, durant les prochains mois, sur sa qualification pour les Jeux de Sotchi 2014. Il espère vivre un dernier cycle olympique avant de prendre sa retraite. Pour travailler par la suite dans le domaine des finances, qu’il étudie présentement à l’UQAM.  On lui souhaite tout le succès qu’il mérite.

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Crédit photo : Samantha Ventresca

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Alexandra Philibert

Hyperactive du projet, Alexandra est une amoureuse des mots, du sport et de la musique country. Un contraste sur deux pattes que vous retrouverez le nez dans un livre ou probablement perdue à Nashville.

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