La LicUQÀM, une ligue pas si universiterre-à-terre.

Tout d’abord, je tiens à mentionner que j’me peux pu de mon jeu de mots.

Ensuite, j’ai eu envie de décrocher un peu de tous mes cours avec des sigles mystérieux (EDM = Embellit Difficilement ma Moyenne?) pis d’aller voir ce qui se passait du côté du bar Le Département, situé dans le pavillon Aquin de l’UQÀM. Tu sais pas c’est où ? C’est dans le fond du A, niveau métro, juste à côté de la cafétéria pis des sulfureuses plantes jaunes en plastoc.

Vous me voyez venir, je vais (encore) parler d’impro.

« Que voulez-vous ? », comme dirait l’autre.

Tel que mentionné plus tôt dans mes suggestions de spectacles, la LicUQÀM, c’est le vendredi soir et ça coûte trois piastres pour les étudiants. Si tu veux venir avec tes parents, ton oncle qui rit trop fort, ton prof qui fait des commentaires sur la véracité des propos tenus ou ton sugar daddy pis qu’ils sont pu aux études, ben sorry, mais ça va être 4$ pour eux autres. On peut pas tout avoir.

J’ai tellement ri que j’ai oublié de prendre des notes. Que j’ai oublié de prendre des photos. Que j’ai oublié que j’avais 5 exams pis 4 remises de travaux finaux la s’maine d’après. Faut le faire.

Les joueurs sont convaincants, charmants, mais tout en étant trash. T’as envie de cuisiner  avec eux des cupcakes au crack en écoutant du Marie-Chantale Toupin.

Les impros sont loufoques, absurdes, mais certes à l’occasion un peu boboches (personne n’est parfait, t’sais). Mais les jeux de mots poches de certains joueurs rendent la ligue d’autant plus attachante.

J’TRIPPE SUR…

–       Le style d’impro

–       L’animation qui s’assume dans la lourdeur

–       Le rapport qualité/prix, contrairement à la Gailaxie

–       Le prix d’la broue (11$ pour un gros pichet de blonde, YEZZIR !)

–       Le concours Instagram (Le faux-tographe de la meilleure photo avec le hashtag #LicUQÀM sur Instagram se mérite un pichet à la fin de la soirée. Un gros pouce vers le haut pour la stratégie marketing interactive.)

J’CAPOTE PAS SUR…

–       Le fait qu’il y ait ben du monde. Tu peux pas arriver 5 minutes à l’avance pis te trouver une place. Mais bon, tant qu’à moi, c’t’un signe de qualité.

–       La toune du début en guise « d’hymne national ». Personne connaît les paroles à part les joueurs, tu sais pas trop quand taper des mains, pis quand tu crois le savoir, y’a des silences. Malaise.

Bref, y’a ben plus de pours que de contres. Allez-y donc après les Fêtes, c’est de retour le 11 janvier 2013 pour encore beaucoup plus de gags.

J’vous laisse avec ma photo floue d’iPhone dans une tentative d’avoir du contenu.

Sérieux. Ça va les pixels.
Sérieux. Ça va les pixels.

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Joyeuses Fêtes, les chums!

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Audrey-Maude Falardeau

Audrey-Maude aime rire, sourire, se marrer, mais surtout abuser des synonymes. Quand elle n'est pas en train de penser au sens de la vie, elle se pratique à faire des clins d'oeil avec l'oeil droit (pas facile, pas facile). Passionnée de culture, d'humour et d'improvisation, Audrey-Maude est toujours front row à n'importe quel spectacle (en train de rire trop fort).

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