Joyeuse Kim Durocher!

Cette semaine, j’ai eu envie de quitter un peu le monde du design pour me diriger vers celui de l’art. Deux disciplines qui se complètent très bien puisque c’est  l’art qui habille notre décor.

J’ai eu envie de vous parler d’une artiste qui m’a particulièrement touchée cette semaine. Par son art un peu naïf, joyeux, coloré et qui semble si facile. Beaucoup d’artistes cherchent selon moi, beaucoup trop à plaire. Ils oublient malheureusement trop souvent d’être tout simplement des artistes. Ils cherchent trop loin ce qui va plaire au public, ce qui fait vendre. L’art c’est pourtant, avant tout, un sentiment sur une toile non? Cela peut nous rendre triste ou joyeux, nous faire sourire ou pleurer mais on ressent quelque chose. Avec Kim Durocher, je n’ai pu m’empêcher de sourire et aussi de pleurer, un beau mélange qui créer du bonheur.

J’ai rencontrée Kim Durocher pour vous et j’en ai profité pour lui poser quelques questions.

1- Quand tu travailles tu écoute de la musique ou tu le fais dans le silence ?

J’écoute souvent de la musique. Cependant, je dois faire attention car la musique et l’ambiance de mon atelier influence toujours ce sur quoi je travaille. J’essaie donc de coordonner mes choix musicaux avec mon projet du moment.

2- De quoi à l’air ton dimanche typique?

Le dimanche c’est toujours la journée en famille. Celle où on essaie de passer du temps de qualité ensemble, mon chum, ma fille et moi. C’est aussi la journée de planification de la semaine, on fait le marché, on range la maison (on essaie en tout cas), on cuisine… Depuis la naissance du bébé, c’est aussi la journée où je rattrape mon retard sur les projets en cours pendant que papa passe du temps avec bébé.

3- La première fois que tu as montrés tes œuvres étais tu excitée ou anxieuse?

Je dirais un mélange des deux. Ma première exposition solo c’était en 2003. J’avais travaillé très fort  pour produire ma première « série ». Il y a une différence entre peindre des œuvres pour le plaisir ou des travaux scolaire et monter un projet complet, une exposition avec un fil conducteur d’un tableau à l’autre. Ça c’était formidable, ça m’a vraiment allumé.

 4- Selon ton entourage ton plus gros défaut?

Mes amis diraient surement que je ne suis pas très sociable… Mais ça ne doit pas être si pire, puisque j’ai quand-même des amis!

5- Une soirée de fille, selon Kim Durocher ça ressemble à quoi ?

Dans ma tête une soirée de fille ça prend plusieurs sens. Un souper avec mes copines du secondaires. On cuisine à tour de rôle et on jase, on jase, on jase devant  une bouteille de vin. Ça peut aussi être une soirée en tête à tête avec ma sœur, où on peut passer des heures à psychanalyser en buvant des litres de thé. Enfin, une soirée de fille, ça peut vouloir dire une soirée collée-collée avec ma fille de six mois, quand papa rentre tard du travail… Dans un cas comme dans l’autre, c’est toujours un moment agréable.

Petite pause pour admirer une autre de ses oeuvres.

6- Lorsque Kim Durocher fait la folle… À quoi cela ressemble.

Je ne suis pas tellement du genre à faire la folle! (D’accord, il fût un temps où… ) Mais aujourd’hui, disons que les soupers de familles à la campagne sont surement les moment où j’use le plus de mon sens de l’humour pince-sans-rire et de mon légendaire sarcasme. Sinon, j’ai l’air relativement folle plusieurs fois par jour, comme la plupart des mamans que je connais qui essaient d’amuser leur jeunes enfants!

7- Si tu avais une seule chose que tu pouvais manger pour le reste de ta vie ce serait quoi?

Des céréales!

8- Et la question, pourquoi le métier d’artiste?

Je crois bien que je ne me suis jamais posé la question, c’est juste venu naturellement, après le secondaire (passé à dessiné pendant mes cours de science et de math) je suis entrée au cégep en art plastique et j’ai poursuivit à l’université. En même temps, c’est vaste le métier d’artiste. Pour moi, ça comporte tellement de possibilités que je ne vois pas ça comme une finalité. Chaque projet est une étape dans la poursuite de mon « plan ». J’ai une vision à court, à moyen et à long terme, mais je n’exclue jamais aucune possibilité!

En plus d’être beau, c’est abordable. Vraiment abordable. En fait,  je ne comprends pas l’achat de toile en grande surface. Quand tout le monde possède la même. Au fond, ça sert à quoi? Remplir un trou dans notre appartement. Je crois vraiment que quand on entre chez soit on doit se sentir vraiment dans notre univers et non dans un univers Ikea préfabriqué.

XxX Audreey

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Mélanie Galipeau

Rédactrice, gestionnaire de communauté, entrepreneure et intervenante sociale engagée. Addict du Web et fascinée par le concept de groupe. She's a dreamer. Elle aime les fleurs, les cupcakes et dormir. Quand elle ne dort pas, elle est constamment à la recherche d'instants de zénitude et de bonheur.

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