Entrevue avec Mélanie Fortin, auteure!


J’ai eu la chance de faire une entrevue avec Mélanie Fortin, auteure de «Elle danse avec la folie» paru en 2011. Une auteure des plus sympathiques avec qui j’ai pu discuter. Avant de vous parler d’elle et de son roman, je tiens à faire un résumé du roman.

«Elle danse avec la folie» relate la vie d’une jeune femme souffrant de schizophrénie et de sa sœur qui tente de tout faire pour qu’elle soit heureuse. Un roman plein d’émotions, mais écrit d’une jolie manière qui nous fait réfléchir sur le sens de la vie !

Voici donc, mon entrevue avec la charmante Mélanie Fortin :

Pourquoi avoir choisi d’être auteure ?
J’ai toujours écrit, j’inventais des histoires même avant de savoir lire, mais je n’ai jamais pensé être auteure. Sûrement parce que je n’en connaissais aucun (e) dans mon entourage, et probablement que ça me paraissait si loin du réel. J’ai étudié en comptabilité, mais après plusieurs années, j’étais de plus en plus malheureuse dans ce domaine. Et puis, la vie m’a ramenée vers ma toute première passion qu’est l’écriture, en la personne qui m’employait, qui aimait ce que j’écrivais et croyait en moi. Elle a pris rendez-vous à une maison d’édition afin de faire publier mon premier recueil de textes. Quel bonheur ça a été pour moi. Et à partir de ce moment, je me suis dit : oui, c’est possible ! Choisir… je ne crois pas que ce soit le bon mot, je dirais plutôt que c’était là depuis toujours à l’intérieur de moi, cette envie de raconter des histoires et de laisser aller mon imaginaire, il suffisait que j’y crois.

Un auteur / écrivain qui t’inspire ?
Il y en a plusieurs… J’en nommerai deux, pour des raisons différentes. Le premier, près de nous au Québec, Marc Fisher, que j’admire pour la profondeur de ses écrits, son humour et son génie. C’est un auteur prolifique et incroyablement imaginatif !
Et je nommerai Marc Levy, c’est un romancier que j’admire et qui m’inspire tellement ! J’ai lu tous ses romans, certains deux fois plutôt qu’une, et j’ai eu le privilège de le rencontrer à mon premier Salon de Montréal en 2011. J’étais comme une petite fille ! J’admire le succès de Levy et j’aime sa plume, l’homme qu’il semble être malgré tout ce succès, gentil, humble et réservé. J’adore les histoires qu’il écrit, elles sont simples et touchent les gens, souvent empreintes d’un certain côté magique que j’adore.

Qu’est-ce qui t’inspire dans ton écriture ?
Mes enfants, les souvenirs, les émotions ressenties dans diverses situations, observer et écouter les gens, les êtres humains me fascinent, la musique, les films, les livres, la vie dans toute sa grandeur, sa force et sa fragilité.

Pourquoi avoir choisi le sujet de la schizophrénie dans ton premier roman ?
J’ai un ami très proche qui est tombé malade en début vingtaine. J’ai été témoin de tous les renoncements auxquels il a dû faire face : ses rêves, son travail, la vie qu’il souhaitait. À ce désarroi, ce diagnostic de maladie mentale et cette souffrance indéfinissable, j’ai vu s’ajouter les préjugés des gens et ça m’a bouleversé. Je trouvais tous ces jugements inconcevables. J’ai voulu écrire un roman divertissant, en mettant en scène la vie de deux sœurs dans la vingtaine, l’une qui apprendra qu’elle souffre de schizophrénie et devra renoncer à son plus grand rêve étant sur le point de se concrétiser, et l’autre qui vivra des amours difficiles tout en cherchant à aider celle qui a toujours été sa complice et qu’elle ne reconnaît parfois plus. C’est un roman qui traite d’un sujet difficile en toile de fond, mais qui est rempli d’espoir et d’amour, à l’image de la vie. Les commentaires ont été nombreux et tous plus touchants les uns que les autres.

Ton 2e roman est pour quand ? Peut-on connaître le thème abordé ?
Il sera publié en mars 2013. C’est une histoire que j’ai rêvé. Je me suis réveillée un matin, et j’avais même les noms des personnages en tête que je n’arrivais pas à changer ! J’ai mis de côté le roman que j’étais en train d’écrire (qui devait être le 2e, mais sera le 3e) et j’ai commencé à écrire celui-là. L’histoire se déroule au Québec et en Italie, pays que j’ai visité à l’automne 2011 et dont je suis tombée amoureuse. Elle parle de couple et de famille, d’amitié et de pardon, d’amour et d’âmes sœurs. Il est rempli de passion ! J’ai eu un tel bonheur à l’écrire et j’ai vraiment hâte de le présenter.

Comment perçois-tu les critiques ?
Très bien, mais je dois avouer ne pas avoir reçu de critiques réellement négatives. La critique qui est revenue le plus souvent étant que mon roman a été lu en 2 ou 3 jours, une des plus belles qu’un auteur peut recevoir, à mon avis. On m’a aussi souvent remercié d’avoir osé écrire sur ce sujet encore trop tabou, d’avoir démystifié la schizophrénie, et ça, c’est touchant.

Tu as des enfants, serais-tu intéressée à l’écriture de roman jeunesse ?
J’ai un conte d’enfant en et un roman pour adolescents en tête, que j’écrirai bientôt. J’arrive à imaginer que mon conte d’enfant est dans les mains des miens et ça me fait sourire… et pourquoi pas à leur école !

Comment tu vis le fait d’être reconnue aujourd’hui ?
Les gens ont été nombreux à venir me rencontrer dans les Salons du livre, pour un premier roman, je ne m’attendais pas à tant ! J’ai de plus en plus de lecteurs et ça me touche tellement, chaque fois. Chaque nouvelle rencontre, chaque nouvelle personne qui me dit avoir lu mon roman, chaque courriel reçu, c’est un cadeau. Toutes ces rencontres que j’ai faites depuis la sortie de mon roman, c’est incroyable.

Ton plus grand rêve ?
J’ai rêvé d’être publiée, alors qu’on me répétait qu’il y avait beaucoup d’appelés et peu d’élus, et la maison d’édition que j’avais mise en tête de liste m’a publiée. J’ai rêvé qu’on lise mon roman, et les gens ont été des lecteurs extraordinaires. J’ai souhaité que les médias en parlent et ils l’ont fait bien plus que je ne l’avais espéré. J’ai rêvé que les gens attendent mon deuxième roman, et il n’y a pas une journée sans que quelqu’un me le demande. Maintenant, je rêve d’aller au Salon de Paris, je rêve de publier un roman par année… et mon plus grand rêve : écrire à temps plein et être lue partout, comme Marc Levy. Je veux que les gens soient touchés par mes écrits, je veux apporter un petit quelque chose à leur vie en plus de les divertir. Rêver grand, c’est ma devise

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Mélanie Galipeau

Rédactrice, gestionnaire de communauté, entrepreneure et intervenante sociale engagée. Addict du Web et fascinée par le concept de groupe. She's a dreamer. Elle aime les fleurs, les cupcakes et dormir. Quand elle ne dort pas, elle est constamment à la recherche d'instants de zénitude et de bonheur.

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