Alexandre Barrette… et p’t’être quelqu’un d’autre, quand j’y pense.

Jeudi le 18 octobre, j’suis allée au Théâtre St-Denis avec mes billets « médias » (sérieux, un peu plus pis j’tais assise à côté d’Herby Moreau) pour la première montréalaise des supplémentaires d’Alexandre Barrette.

J’me suis assise en n’ayant pas d’attentes. Après tout, le gars, je l’avais juste vu dans Taxi Payant, Atomes Crochus pis des bouttes de galas Juste Pour Rire en rediffusion sur canal D. Ah ouais ! Aussi dans Colocs.tv, dans l’temps que Musique Plus diffusait des productions locales…

Toujours est-il que je me suis assise pendant presque trois heures.

Bon, j’vous entends de loin me demander « Pis, pis, pis ? C’tait ti bon ? »

Ouais, c’était bon. J’ai ri. Beaucoup. J’ai le rire facile, faut dire. Je ris quand c’est pas toujours drôle, à vous maintenant de me dire si c’est représentatif.  C’est comme manger quand même un plat dégueulasse : pour vrai, écrase, j’ai juste faim.

Les gags étaient cabotins et faciles. Des jokes de « fèces » pis toute. Ouain, sorry, ça me tentait pas de pluguer « caca » dans mon article. Oups.

Le ratio sexe/anecdote était mal proportionné, le tout tombait dans la facilité assez rapidement. La preuve : tsé, quand ton premier clap (élément révélateur dans un spectacle d’humour) est sur le mot « fourrer »… Il fallait s’y attendre, quand même, c’est un show grand public, pas une soirée Crânes & Jokes aux Katacombes.

Mais le tout était si bien exécuté que même ce qui d’ordinaire ne me fait pas rire personnellement (genre, se faire péter dans la nuque) m’a fait pousser quelques rictus incontrôlés.

Le clou du spectacle fut sans l’ombre d’un doute lorsque qu’Alexandre a joué avec le public, plus particulièrement avec une madame un peu pompette, qui croyait que c’était le one-matante-show. On voyait le gars drôle, pas juste l’humoriste qui a pratiqué son texte et qui est un peu nerveux de jouer au St-Denis #1 pour la première fois de sa tournée. Non, on voyait le gars de Québec qui pousse une ou deux blaguettes avec sa famille en attendant que le pâté chinois soit prêt.

Bref, malgré quelques longueurs, des cris d’outre-tombe à la Louis-José Houde qui te laisse pantois (et un peu sourd), des plugues cheap d’anecdotes pas si cocasses des coulisses de V  et le début du spectacle composé des jokes de suppositoires (sérieux ?), Alexandre Barrette m’a surprise par sa spontanéité et son sens de la répartie. Peut-être suis-je mauvais public, parce que j’en ai vu une trâlée, des shows d’humour. Dans la subjectivité, j’essaie d’être objective, et ce spectacle vaut tout de même le 38$ que je n’ai pas payé. Pis on va se le dire : c’qui a de fantastique avec les billets gratuits, c’est que t’en as toujours plus pour ton argent.

Se vanter dans une chronique : check

Source: www.sorstu.ca
Photo of author

Audrey-Maude Falardeau

Audrey-Maude aime rire, sourire, se marrer, mais surtout abuser des synonymes. Quand elle n'est pas en train de penser au sens de la vie, elle se pratique à faire des clins d'oeil avec l'oeil droit (pas facile, pas facile). Passionnée de culture, d'humour et d'improvisation, Audrey-Maude est toujours front row à n'importe quel spectacle (en train de rire trop fort).

6 réflexions au sujet de “Alexandre Barrette… et p’t’être quelqu’un d’autre, quand j’y pense.”

  1. Une coquille s’est infiltrée dans ton texte quand tu affirmes que tu n’aimes pas te faire péter dans la nuque. J’ai fait une plainte à boucle magazine pour abus de mensonge et manipulation abusive du lecteur. La déontologie va sonner chez vous!

    Répondre

Laisser un commentaire