Quand Abercrombie & Fitch me donne envie de vomir

New-York Post
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Des fois, OK bien souvent, certaines nouvelles du monde de la mode me font littéralement m’arracher les cheveux de la tête. On vit dans une société bien spéciale, mais les limites se repoussent de jour en jour avec des évènements comme celui qu’a déclenché Abercrombie et Fitch. Je vous avertis d’avance…je suis hors de moi. Non je ne porte pas du L ou XL mais quand même ça me fâche pour les autres. Petite mise en contexte. Il y a quelques jours à peine le (insérez un mauvais mot) CEO d’Abercrombie & Fitch a annoncé qu’il ne voulait pas tenir de taille XL ou XXL. Ses raisons…ouf que des mauvaises.

Mike Jeffries, ce fameux CEO, n’aime pas les gros/grosses. Bon on va mettre quelque chose au clair maintenant Mike : Ce n’est pas parce que tu portes du XL ou XXL que tu es gros ou grosse. On est tous faits et faites de façon différente, certains plus bâtis que d’autres. Voilà. Il a donc annoncé que par son «dégoût» des gens plus enrobés il ne souhaitait pas produire de vêtements pour ceux-ci. Selon lui, il n’y a que les minces cool kids qui ont la permission de porter ses vêtements. Il ne veut aucune association entre ses vêtements et des gens de tailles plus fortes…Comment vit-il avec lui-même? Il ne veut que de belles personnes dans ses magasins d’où les vendeurs et vendeuses bien choisis. “It’s almost everything. That’s why we hire good-looking people in our stores. Because good-looking people attract other good-looking people, and we want to market to cool, good-looking people. We don’t market to anyone other than that” a-t-il osé dire.

Donc si tu portes des pantalons d’une taille dépassant le 10, Mike Jeffries te considère comme une grosse laide de la vie qui ne devrait même pas oser mettre les pieds dans ses boutiques sous peine de faire saigner les yeux des pauvres belles et cool personnes qui peuvent porter ses créations.

“In every school there are the cool and popular kids, and then there are the not-so-cool kids,” he told the site. “Candidly, we go after the cool kids. We go after the attractive all-American kid with a great attitude and a lot of friends. A lot of people don’t belong [in our clothes], and they can’t belong. Are we exclusionary? Absolutely. Those companies that are in trouble are trying to target everybody: young, old, fat, skinny. But then you become totally vanilla. You don’t alienate anybody, but you don’t excite anybody, either,” a-t-il dit… PARDON? OUACH.

Comme a si bien dit Sean Levinson (journaliste pour Elite Daily) : «Après avoir vu une photo de Mike Jeffries, on ne peut que conclure qu’il n’a jamais été entouré des beaux enfants et qu’aujourd’hui il tente de compenser pour la fabuleuse enfance qu’il aurait souhaité avoir.»

Moi ce que je pense de Mike Jeffries, ça ne s’écrit pas. La seule chose que l’on peut faire pour lui faire comprendre son non-sens c’est de boycotter la compagnie. Plus de magasinage en ligne, plus de magasinage dans ces boutiques lors de vos voyages aux États-Unis, plus de photos avec les mannequins à l’entrée de la boutique à New-York. Encourager cette boutique c’est encourager le message qu’il véhicule.

Ces propos vous ont-ils fait réagir? Que pensez-vous d’Abercrombie & Fitch désormais?

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Roseline GM

Course à pied, santé mentale, vin et café

4 réflexions au sujet de “Quand Abercrombie & Fitch me donne envie de vomir”

  1. Ca reste vraiment innaceptable de la part d’une compagnie, mais ce n’est pas du L et XL qu’ils ont refusé de tenir, c’est du XL et XXL. Juste une petite correction.

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  2. C’est tout à fait inadmissible qu’une boutique de mode puisse avoir une telle politique à l’égard d’une clientèle dite «indésirable». Je suis persuadé qu’un boycotte s’impose en signe de protestation populaire, mais aussi en tant que message clair envers d’autres compagnies susceptibles d’adopter une telle politique discriminatoire, et ce, tant au Canada qu’aux États-Unis.

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  3. A reblogué ceci sur Modele Vivant a Quebec and commented:
    C’est tout à fait inadmissible qu’une boutique de mode puisse avoir une telle politique à l’égard d’une clientèle dite «indésirable». Je suis persuadé qu’un boycotte s’impose en signe de protestation populaire, mais aussi en tant que message clair envers d’autres compagnies susceptibles d’adopter une telle politique discriminatoire, et ce, tant au Canada qu’aux États-Unis.
    https://www.facebook.com/pages/Abercrombie-Fitch-Boycott/453316861425198

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